Le bien-être au travail n'est pas un vain mot au conseil départemental de l'Essonne. Depuis 2022, la collectivité déploie de […]

Le bien-être au travail n’est pas un vain mot au conseil départemental de l’Essonne. Depuis 2022, la collectivité déploie de multiples actions en faveur de la qualité de vie au travail et de la santé de ses 4300 agents.

Santé, bien-être, équilibre vie privée/vie professionnelle… Au conseil départemental de l’Essonne, la qualité de vie au travail (QVT) est une priorité. Depuis 2022, cette collectivité, qui ne compte pas moins de 4300 agents (170 métiers), a mis en place un vaste « Plan Santé Sécurité et QVT », connu sous le nom de PSSQVT. « La démarche a été lancée en 2021 par le service Conditions de travail et relations sociales, une entité de la Direction des Ressources humaines (DRH), explique Caroline Girault, cheffe de projet QVT. Un diagnostic a été réalisé, et partagé avec les organisations syndicales. Trois axes ont émergé, ils constituent les trois chantiers du PSSQVT ».  

Le conseil départemental mène un chantier sur la préservation de la santé, la prévention des risques et l’amélioration des conditions de travail. « C’est le premier axe fort, avec plusieurs objectifs : le pilotage de la santé et de la sécurité au travail, la consolidation de la chaine des acteurs de la prévention, la prévention des risques psycho-sociaux, le déploiement d’actions de santé publique…», détaille la cheffe de projet QVT. Concrètement, le conseil départemental a renforcé son service de médecine de prévention en conventionnant avec le centre interdépartemental de gestion (CIG). Désormais, il dispose de deux médecins (en vacation), de deux infirmières de prévention en interne et d’une infirmière du CIG (vacation) et, si besoin, d’une psychologue (CIG).  

Dans le même temps, il a engagé la redynamisation de son réseau d’assistants de prévention et développé de nombreuses actions en matière de santé publique. « Nous avons par exemple cette année signé une convention avec la Ligue contre le cancer pour engager des actions de prévention et de développement du dépistage, précise Caroline Girault.  

Il facilite également l’accès aux activités sportives sur les temps de pause midi et en proposant des salles de réunions actives avec des vélos bureaux et des tabourets dynamiques. « Cette action de lutte contre la sédentarité qui n’est pas habituelle en collectivité, permet à l’ensemble des agents d’accéder à une application sport santé en entreprise comportant des astuces et programmes pratiques et personnalisés pour bouger et soulager les petites douleurs », indique la cheffe de projet QVT.

Un baromètre social 

Le volet social n’est pas oublié et constitue le 2e axe fort du PSSQVT. Le conseil départemental multiplie les actions d’amélioration de la qualité de vie et du bien-être au travail comme par exemple l’accès aux tickets CESU pour les personnes en situation de handicap, et déploie largement le télétravail avec un à deux jours par semaine, mais aussi des temps de télétravail exceptionnels octroyés sous certaines conditions. 

Enfin, et c’est le 3e axe fort, le conseil départemental mène différentes politiques pour favoriser l’intégration et le maintien dans l’emploi des agents confrontés à des problématiques de santé ou de handicap. 

A l’écoute de ses agents, la collectivité a par ailleurs lancé fin 2023 un baromètre social afin de mesurer au mieux le climat social, identifier les risques psycho sociaux et réajuster si besoin le PSSQVT. « Un premier bilan vient d’être rendu, résume la cheffe de projet QVT. Nous allons maintenant travailler avec des groupes de travail composés d’agents et de managers pour faire évoluer le PSSQVT. L’objectif, c’est de faire un baromètre tous les un an et demi / deux ans pour être au plus près des attentes des agents ».